Peut-on encore « dégraisser le mammouth » ? Le groupe France Télévisions, avec des capitaux propres désormais inférieurs à la moitié du capital social et insuffisants pour assurer sa pérennité, est menacé de « dissolution » d'ici à la fin 2026, alerte la Cour des comptes dans un rapport au vitriol de 166 pages rendu public mardi 23 septembre, qui décortique notamment les salaires et le coût des comités d'entreprise et des voitures de fonction. Avant d'entrer plus en détail dans l'analyse lapidaire de l'institution présidée par le socialiste Pierre Moscovici, voyons d'abord à quel « mammouth » nous avons affaire.
Doté d'un budget de 3,3 milliards d'euros en 2024, dont 2,53 milliards de crédits publics – soit 80 % de ses ressources, une somme qui représente 27 euros par an par Français ou 138 euros par foyer –, France Télévisions équivaut grosso modo à la somme des deux premiers groupes audiovisuels privés, TF1 et M6, dont les chiffres d'affaires atteignent respectivement 2,3 milliards d'euros et 1,3 milliard d'euros. Ce géant public – aux pieds d'argile, on le verra par la suite – emploie près de 9 000 personnes, édite cinq chaînes nationales disponibles en TNT (France 2, France 3, France 4, France 5 et France info), deux plateformes numériques (france.tv et franceinfo), et dispose d'un vaste réseau territorial avec 24 antennes régionales de France 3 et 9 stations ultramarines de
... Source LePoint.fr
1 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer